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Meydene au service de l’art contemporain africain

Après une interruption due à la pandémie de Covid, 1-54 revient cette année à Marrakech. Meydene, qui fête ses un an d’existence, se devait, tout naturellement, d’être partie prenante de cet événement international.

 

   Marrakech le 6 février 2022 – Grâce à 1-54, Marrakech est devenue, depuis 2018, la capitale de l’art contemporain africain. Et la 4éme édition de l’évènement, qui a lieu jusqu’au 12 février dans les salons de la Mamounia, ne fait que conforter cette position. 20 exposants, venus du monde entier, dont 4 du Maroc, représentent les galeries les plus cotées et confirment que la plus grande foire d’art contemporain africain se tient désormais à Marrakech.

C’est donc tout naturellement que Meydene est partenaire actif de 1-54. Dès le 8 février, M Avenue se mobilise pour s’illuminer aux couleurs de 1-54. Meydene se pare sur toute sa façade du logo de l’évènement. Et tous les jours, la grande salle de théâtre diffuse le film retraçant les 10 ans de 1-54, à Paris, Londres, New York et bien sûr Marrakech. Un film essentiellement composé d’interviews d’artistes africains racontant leur parcours artistique.

Autre temps fort à ne pas manquer : l’exposition, en partenariat avec Artfirst Galerie, des œuvres de 2 grands photographes, Malick Welli et Nour Eddine El Ghoumari. Malick Welli est un artiste sénégalais qui vit et travaille à Dakar. Autodidacte (il s’est formé tout seul, sans suivre les cours d’une école de photographie), il s’est fait, dans un premier temps, une spécialité des portraits d’enfants et des mères sénégalaises. Ses photos ont retenu l’attention de l’espace 19 M à Dakar, une manufacture de la mode créée par Chanel, qui expose régulièrement ses œuvres : une consécration pour ce jeune photographe de 35 ans. Aujourd’hui, les photos de Malick Welli sont plus intimistes, imprégnées d’une forte spiritualité. Et comme la spiritualité africaine est profondément ancrée dans la nature, c’est tout naturellement que l’artiste est devenu un écologiste convaincu. « En apprenant à honorer la nature comme notre voisin sacré, dit-il, nous pouvons recevoir la protection des ancêtre ». Ses photos sont visibles tout le mois de février au sein de Meydene. A noter que le vernissage de son exposition aura lieu le 11 février, en présence du photographe qui viendra spécialement à Marrakech pour l’occasion.Quant à Nour Eddine El Ghoumari, dont les photos sont exposées sur M Avenue, plus précisément sur M Square, c’est un photographe marocain de renom qui se définit comme un photographe de rue et qui démontre à travers ses œuvres son amour pour ceux qu’il appelle « les gens ordinaires ». Il a remporté plusieurs prix internationaux dont le titre prestigieux de photographe de l’année en Grande Bretagne.

 Nul doute qu’à l’occasion de cette nouvelle édition de 1-54, Meydene confirme son rôle de leader incontournable dans la vie culturelle de Marrakech.

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