Leïla Ghandi, animatrice TV, productrice et réalisatrice «Je dédie mon trophée à tous les Marocains qui m’ont soutenue»
Le goût de l’aventure est un véritable mode de vie pour Leila Ghandi. A la fois journaliste, animatrice télé, réalisatrice, productrice, entrepreneur… à seulement 33 ans, la globe-trotteuse a déjà vécu plus d’une vie. Celle que l’on compare souvent au grand voyageur marocain Ibn Battouta a pour première source d’inspiration son environnement familial, et son père plus particulièrement. «Mon père était un homme pragmatique et très sage. Il n’avait pas peur de relever des défis. C’est de cette force mentale que je m’inspire au quotidien. Il nous a malheureusement quittés et il est important pour moi d’essayer de le rendre fier tous les jours», confie Leila Ghandi.
Seulement, ce goût du voyage, de la découverte de l’autre et de l’ailleurs est loin d’être la seule facette de la reporter. Bonne élève, elle a toujours eu un penchant pour les études commerciales et politiques.
Diplômée de l’ESC de Bordeaux, de l’université de Portsmouth en Grande-Bretagne et de Sciences Po Paris, Leila Ghandi est une femme aux casquettes multiples.
«J’aime plusieurs choses en même temps. En parallèle de mes études et de mes emplois, je voyageais beaucoup, que ce soit dans le cadre des vacances scolaires ou des différents stages que j’ai effectués», explique-t-elle. D’ailleurs son premier emploi et ses stages ne s’éloignaient jamais de la sphère politique et des relations internationales. En tant que stagiaire, elle a été chargée de mission à l’ambassade de France à Santiago au Chili, chargée de projets européens au centre de formation franco-chinois de Pékin.
Mais hors de question pour autant d’abandonner sa passion pour le voyage, la photographie et l’écriture! Sa première exposition photo, ses premiers reportages… ont tous eu lieu pendant qu’elle travaillait. «Mais à un moment il a fallu choisir. J’étais arrivée à une limite où je ne pouvais plus développer autant que je voulais tout ce que j’entreprenais. J’ai ainsi fait le choix de m’engager dans les médias. La politique n’était pas loin pour autant! Je fais seulement de la politique différemment, par un engagement social, en véhiculant des valeurs… sans appartenir forcément à un organe politique».