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Hépatite B : Bientôt un médicament de dernière génération 100% marocain

La maladie touche 600.000 personnes au Maroc

A terme, le nouveau médicament pour le traitement et la prise en charge de l’hépatite B sera proposé à un prix dix fois inférieur à celui du médicament princeps.

Bonne nouvelle pour les patients atteints d’hépatite B. Le laboratoire marocain Pharma 5 se prépare à lancer un médicament de dernière génération 100% marocain pour le traitement de cette pathologie. Ainsi, après le succès du SSB 400 pour le traitement de l’hépatite C, Pharma 5 a officiellement déposé son dossier d’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un générique de dernière génération 100% marocain, équivalent en termes de qualité, d’efficacité et de sécurité au princeps de référence prescrit pour la prise en charge de l’hépatite B. A terme, le nouveau médicament dernière génération 100% marocain pour le traitement et la prise en charge de l’hépatite B sera proposé à un prix dix fois inférieur à celui du médicament princeps.

«Après le succès thérapeutique du SSB 400, les professionnels gastro-entérologues se sont tournés vers nous pour nous faire part du besoin pressant d’un médicament générique pour la prise en charge de l’hépatite B. Le princeps n’étant pas protégé par un brevet de propriété intellectuelle au Maroc, nos équipes de recherche et de développement ont travaillé d’arrache-pied pour analyser le médicament princeps et reconstituer un médicament générique identique», explique Myriam Lahlou-Filali, directrice générale de Pharma 5. Et de poursuivre : «C’est également un lancement qui réaffirme l’engagement de Pharma 5 de travailler à l’écoute des professionnels de santé pour mettre à la disposition du patient marocain des solutions thérapeutiques innovantes et abordables aux défis posés par des pathologies comme l’hépatite B et C. La qualité du soin commence par l’accès aux soins ! »

Alors que c’est l’une des formes les plus graves du virus hépatique, le laboratoire marocain ne cesse de s’engager dans la lutte d’une maladie qui toucherait plus de 600.000 personnes au Maroc et nécessite un traitement sur plusieurs années. En plus d’être particulièrement coûteux (plus de 300 euros la boîte par mois), le médicament princeps, à base de Ténofovir, n’est pas commercialisé au Maroc. Les patients sont donc obligés de se le procurer depuis l’étranger, supportant au passage des frais élevés et des procédures compliquées. Ceux qui ne peuvent pas se procurer ce médicament à l’étranger se contentent des molécules disponibles au Maroc, chères, et moins efficaces à long terme. «Nous espérons pouvoir mettre le plus rapidement possible ce médicament sur le marché afin de répondre à la souffrance de milliers de patients dans notre pays. Tout comme l’hépatite C, l’hépatite B est une maladie silencieuse qui peut devenir mortelle en l’absence de prise en charge adéquate. Grâce à son programme de vaccination, le Maroc a réussi à faire chuter la prévalence de l’hépatite B dans le pays. Notre objectif aujourd’hui est de proposer un traitement efficace et accessible aux porteurs du virus», explique Myriam Lahlou-Filali.

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