Le 35e Congrès de la Société royale marocaine de gynécologie obstétrique (SRMGO) s’est tenu, samedi à Casablanca, avec la participation de spécialistes et chercheurs marocains et étrangers.
Organisé sous l’égide du ministère de la santé, ce rendez-vous de deux jours de formation continue a pour objectif de croiser les points de vue, partager les expertises, et faire le bilan des études scientifiques réalisées afin de contribuer aux progrès de la gynécologie-obstétrique. Il vise également l’amélioration de la qualité des soins à travers des thématiques qui soulignent non seulement la diversité de cette spécialité médicale, mais montrent également l’importance de la réflexion sur le bon usage des technologies, de l’information et du service rendu au patient.
Au-delà des analyses critiques et exhaustives des développements les plus récents et innovants en gynécologie obstétrique abordées, la priorité principale de ce congrès, ouvert vendredi, est de tirer vers le haut la formation médicale continue des praticiens au Maroc, a indiqué à cette occasion le président de la SRMGO, El Houssain Maaouni.
Des sessions et conférences, a-t-il relevé, sont programmées dans le cadre de ce congrès qui se penche sur des sujets aussi variés que l’échographie, la chirurgie gynécologique, l’oncologie gynéco-mammaire et l’infertilité. Figurent également au menu scientifique, des mises au point en obstétrique en raison des spécificités de cette branche de la discipline, de la complexité des situations vécues par les spécialistes et de la diversité des complications enregistrées à ce niveau, notamment le cas des malformations congénitales liées à une carence en acide folique.
Pour sa part, le membre de la SRMGO, Driss Ferhati, a fait savoir que ces malformations représentent en effet un poids médico-sanitaire et socio-économique de taille au Maroc se traduisant par un taux élevé de mortinatalité (40 et 50 %) et des dépenses élevées liées à la prise en charge et aux hospitalisations répétées.
Cette complication peut être évitable grâce à une supplémentation quotidienne en acide folique, fixée à la dose de 400 µg (0,4 mg) et d’origine pharmacologique, telle que recommandée par les instances internationales comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’European Food Safety Authority et la Commission européenne sur l’acide folique, a-t-il expliqué.